Paris, France, le 2 juillet 2019
– Une étude en ligne réalisée dans la zone EMEA (Europe,
Moyen-Orient, Afrique)i auprès de plus de 10 000 participants,
menée conjointement par Palo Alto Networks et YouGov avec le concours de Jessica Barker, experte
dans les aspects humains liés à la cybersécurité, analyse les réactions face
aux nouvelles technologies orientées cybersécurité, comme l’intelligence artificielle
(IA), et la façon dont ces technologies protègent le mode de vie numérique.
Un peu plus du quart (26 %) des
participants en région EMEA disent préférer l’IA à l’homme pour la gestion de leur
cybersécurité. Si l’Italie est le pays qui fait le plus confiance à l’IA (38 %),
au Royaume-Uni, ils ne sont que 21 % à favoriser cette technologie plutôt
que de faire confiance à l’Homme pour protéger leur mode de vie numérique. En France, ils sont 45% à préférer l’humain et
sont 22% à déclarer ne pas voir de risque à ce qu’elle soit assurée par l’IA.
L’étude semble indiquer que ceux qui
se montrent plus ouverts à l’IA voient d’un bon œil le rôle joué par la cybersécurité
dans leur quotidien. Près du tiers (29 %) des participants en ligne élisant
l’IA pour la gestion de leur cybersécurité jugent très positiveiii l’influence
exercée par les contrôles de cybersécurité en place sur leur expérience en
ligne dans son ensemble, pour une moyenne globale qui ressort à 20 %.
Greg Day, VP & CSO EMEA chez Palo
Alto Networks, analyse les données recueillies en ces termes :
« L’IA joue d’ores et déjà un rôle primordial dans le domaine de la cybersécurité,
en contribuant à détecter et à prévenir, par ses fonctionnalités inédites, des
violations qui échapperaient tout simplement au cerveau humain. Aussi est-il
encourageant de constater que l’écart se resserre entre les technologies de
cybersécurité gérées par l’IA et celles gérées par l’homme, et les réactions
favorables à l’égard des contrôles de cybersécurité qui accompagnent une
préférence marquée pour l’IA sont de celles que nous espérons voir se
multiplier à l’avenir. L’homme éprouve une aversion vis-à-vis du risque. Or, l’innovation
exige de prendre de nouvelles mesures, et nombreux sont ceux qui continuent à
considérer le changement comme risqué. Assumer la perte de données et sécuriser
les données à caractère personnel, c’est le préalable garantissant l’emploi de
pratiques exemplaires au sein d’une entreprise, et la sensibilisation est
essentielle pour faire en sorte que les participants aient le sentiment d’être davantage
en sécurité sur Internet. »
L’étude met également à jour des avis
contradictoires sur la sécurité, réelle ou supposée, des technologies relevant
de l’Internet des objets (IoT), tels que les
appareils domotiques et accessoires connectés : si 38 % des
participants en zone EMEA les jugent sûrs, d’autres, dans une proportion
analogue (43 %), pensent le contraire. À noter que ces divergences
d’opinion sont marquées à l’échelle de la zone géographique considérée : si
les Émirats arabes unis (E.A.U) vouent une confiance absolue dans la sécurité
de l’IoT (qualifié de sûr à 71 %), une
proportion élevée de participants en Allemagne (53 %), en France (48 %)
et au Royaume-Uni (46 %) pointent la faillibilité de ces technologies.
Dans un contexte marqué par la
généralisation des questions d’éthique et de confidentialité des données, l’hésitation
à adopter de nouvelles technologies comme l’IA et l’IOT n’est guère étonnante
aux yeux de Jessica Barker, qui fait observer la chose suivante :
« Lorsqu’une nouvelle technologie se fait jour, nombreux sont ceux qui,
bien souvent, rechignent à adhérer au changement, quand bien même celui-ci
améliore notre mode de vie. Le téléphone, le train et la télévision ont tous
trois inspiré de la crainte lors de leur lancement. Nombreux sont ceux qui
ignorent tout de la façon dont l’IA et l’apprentissage automatique façonnent
d’ores et déjà notre utilisation des technologies, protègent nos données et font
obstacle aux cyberattaques parce qu’elles sont, dans une large mesure, transparentes
pour l’utilisateur. C’est ce qui peut expliquer que les individus hésitent à
adopter l’IA, ne réalisant pas que cette technologie fait déjà partie intégrante
de leur vie. Il convient de noter que l’IoT est jugé peu
sûr par la majorité des participants, alors que la plupart ont le sentiment que
les technologies, en général, contribuent à leur sécurisation sur Internet. D’où
la nécessité, pour le secteur technologique, de remédier avec efficacité et
transparence aux problématiques de sécurité et de confidentialité entourant l’IoT. »
Autres principales observations de
l’étude en ligne :
- S’il existe un clivage générationnel
sur la gestion de la cybersécurité par l’IA, celui-ci n’est pas aussi
marqué qu’escompté, la préférence exprimée par la génération Y étant
relativement minime (31 %) par rapport aux baby-boomers (23 %).iv
- L’appropriation de la cybersécurité
par les intéressés est une tendance de fond, 54 % des participants s’estimant
responsables de leurs données à caractère personnel sur Internet :
- Le clivage entre la jeune
génération (18-24 ans) et celle de leurs aînés (55+ ans) est
plus marquant ici, 43 % seulement des jeunes générations prenant en
charge leurs propres données contre 58 % des 55 ans et plus.
- Si le quart (25 %) des participants estiment que la cybersécurité
doit être du ressort des forces de l’ordre, 28 % souhaiteraient la
voir endossée par l’État.v
- Le message véhiculé par la cybersécurité
est bien compris par ses destinataires : la majorité des participants
(44 %) reconnaissent que, grâce aux technologies de cybersécurité,
ils sont moins préoccupés par la perte de leurs données personnelles
(problème auquel ils consacrent moins de temps), tandis que 14 % ne
partagent pas cette opinion.
- 67 % des participants estiment
faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la perte de leurs
données à caractère personnel :
- Ce sentiment est très partagé (à 75 %)
chez les 55 ans et plus, mais l’est nettement moins (à 59 %)
chez les 25-34 ans.
- Si 77 % des participants aux
É.A.U. et en France formulent un avis concordant, ils ne sont que 60 %
en Italie et en Suède à s’y associer.
Jessica Barker ajoute :
« La confiance est primordiale dans le domaine de la cybersécurité. Les
gens veulent être étroitement associés au perfectionnement de leur protection
en ligne, et ils adoptent une technologie qui les épaule en ce sens. Un
transfert des connaissances acquises peut ensuite être opéré vers d’autres aspects
de leur vie, dans la sphère professionnelle essentiellement. Du côté des participants
à l’enquête, il est intéressant d’observer que les aînés se sentent davantage
responsables de leurs données que les plus jeunes. Plusieurs facteurs
pourraient expliquer ce phénomène, notamment le fait que l’ancienne génération étant
plus susceptible d’avoir bénéficié de formations et de pratiques de
cybersécurité dans l’environnement de travail, elle pourrait ainsi avoir été
incitée à être plus attentive à la sécurité. Peut-être la jeune génération
est-elle aussi davantage encline à considérer la sécurité comme une
responsabilité collective, en raison d’une culture davantage centrée sur le
partage. »
Greg Day conclut en ces termes :
« Les entreprises peuvent tirer un certain nombre de conclusions des résultats
de cette étude. Il importe qu’elles prennent en compte l’idée que se font les
gens de technologies comme l’IA et IoT lorsqu’elles développent
de nouveaux produits et services, et prennent l’avantage sur les nouvelles
menaces ciblant les réseaux de nouvelle génération auxquels elles auront
recours. La mise au point de fonctionnalités dignes de confiance ne pourra
s’opérer qu’en privilégiant la cybersécurité et la confidentialité des données,
et en communiquant ouvertement et franchement. Par l’application responsable de
ces nouvelles technologies et leur adoption dans notre quotidien, nous sommes
en mesure de créer un monde où chaque jour est plus sûr et mieux sécurisé que
la veille. »
À propos de l’étude
Tous les chiffres, sauf mention
contraire, émanent de YouGov Plc. L’échantillon considéré se compose au total
de 10 317 adultes, dont 1 016 originaires des Pays-Bas, 1 021
d’Italie, 1 005 des É.A.U., 1 041 de France, 1 953 de Suède, 2 181
d’Allemagne, et 2 100 du Royaume-Uni. Le travail de terrain a été mené
entre le 29 avril et le 16 mai 2019. L’enquête a été réalisée en
ligne. Les chiffres ont été pondérés et sont représentatifs de tous les adultes
(âgés de 18 ans et plus) dans chaque pays :
i.
L’enquête a été réalisée dans les
pays suivants : Pays-Bas, Italie, É.A.U., France, Suède, Allemagne et
Royaume-Uni.
- En matière de cybersécurité, si vous
utilisez Internet (achats en ligne, utilisation des réseaux sociaux,
services bancaires en ligne, etc.) sur votre appareil, quel qu’il soit...
LAQUELLE de ces options préférez-vous ?
Pays-Bas |
Italie |
Émirats Arabes Unis |
France |
Suède |
Allemagne |
Royaume-Uni |
|
Préférence pour une technologie de cybersécurité gérée par
l’homme |
35 % |
34 % |
47 % |
45 % |
29 % |
38 % |
39 % |
Préférence pour une technologie de cybersécurité gérée par l’IA |
32 % |
38 % |
33 % |
22 % |
25 % |
24 % |
21 % |
- Les participants à l’enquête en
ligne ont été invités à prendre connaissance du descriptif ci-après avant
d’indiquer dans quelle mesure les contrôles de cybersécurité (c’est-à-dire
les conditions auxquelles il faut satisfaire pour pouvoir régler un produit/service
en ligne, par exemple en prouvant que « vous n’êtes pas un robot »
[test CAPTCHA], en saisissant une nouvelle fois des mots de passe/coordonnées)
exercent une influence positive ou négative sur leur expérience digitale
dans son ensemble, et ce sur une échelle de 0 à 10 (0 correspondant à une
expérience très négative, et 10 à une expérience très positive).
« L’expérience
digitale correspond au ressenti d’un client sur son utilisation d’un service en
ligne (achat ou service bancaire, par exemple) et sur le degré de satisfaction
qu’il en obtient. L’expérience digitale est concluante si vous êtes
parvenu à trouver rapidement l’article que vous souhaitiez acheter en ligne,
s’il était en stock et si son règlement a pu être effectué sans trop de
difficultés, etc. L’expérience digitale est déplorable si le site web ou
l’application tournait trop lentement, si certains liens étaient rompus, si
vous avez dû ajouter manuellement quantité d’informations, etc. »
« Très
négative » correspond à des notes de 0, 1 ou 2 sur cette échelle.
« Très
positive » correspond à des notes de 8, 9 ou 10 sur cette échelle.
- La génération Y correspond aux 18-34 ans
et les baby-boomers sont âgés de 45 ans et plus.
- Toujours en matière de
cybersécurité, si vous utilisez Internet (achats en ligne, utilisation des
réseaux sociaux, services bancaires en ligne, etc.) sur votre appareil,
quel qu’il soit... En règle générale, à qui incombe, selon vous, la responsabilité
de vos données personnelles ? (Plusieurs réponses possibles.)
Pays-Bas |
Italie |
Émirats Arabes Unis |
France |
Suède |
Allemagne |
Royaume-Uni |
|
À
moi |
59 % |
43 % |
45 % |
42 % |
50 % |
59 % |
65 % |
Au
fournisseur d’accès Internet |
56 % |
30 % |
32 % |
44 % |
38 % |
53 % |
58 % |
À
l’opérateur de réseau mobile |
36 % |
24 % |
27 % |
30 % |
27 % |
33 % |
42 % |
À
l’État |
44 % |
19 % |
46 % |
17 % |
23 % |
24 % |
31 % |
Aux
forces de l’ordre (police) |
26 % |
32 % |
25 % |
25 % |
20 % |
24 % |
25 % |
Au
fabricant de l’appareil |
21 % |
18 % |
21 % |
16 % |
20 % |
22 % |
30 % |
À propos de Palo Alto Networks
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dont les gens et les sociétés s’en servent. Notre mission est d’être le
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protéger notre mode de vie numérique. Nous vous aidons à relever les plus
grands défis de sécurité avec une innovation en continu qui s’empare des
dernières percées dans les domaines de l’intelligence artificielle, de
l’analytique, de l’automatisation et de l’orchestration. En fournissant une
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